Samedi : la folle journée

Non il ne s'agit pas de celle qui est l'un des fleurons de la politique culturelle des élus nantais, vous savez, il s'agit bien de la nôtre, celle dont l'idée hante nos nuits depuis des semaines. Serons-nous capables de faire un pas en avant dans la popularisation de notre lutte, et dans l'affirmation de notre volonté de vaincre ?

Ce fut encore plus beau que rêvé.

Euphorie au réveil de ceux qui apprennent l'entrée de nos tracteurs à Paris, et leur stationnement place Honnorat ; les amis bien partis (presque à la même heure) en car de Notre Dame sont au courant, ils ont ovationné la nouvelle, et le moral est au beau fixe, comme le temps.

Le départ d'Arcueil (vélos formés en caravane) est sans problème, l'arrivée Porte d'Orléans plus tôt que prévu.

Ce qui permet à ceux-celles déjà juchés sur le plateau sono de voir des centaines (presque un millier) de militants descendre des cars : c'est une vague énorme, joyeuse, les banderoles se déploient, l'attente est tranquille, c'est magnifique, et la mise en place des bêtes en tête de manifestation est  impeccablement réalisée. Pleins de faux petits tracteurs font un pied de nez à Guéant, et à son interdiction.

L'étape auprès du Sénat, importante, ne fut pas très facile, car on n'entendait pratiquement pas les interventions.

L'arrivée place Honnorat fut aussi un grand moment, et l'installation d'une foule de banderoles sur les grilles des jardins du Luxembourg (ceci totalement interdit, bien sûr).

Les photos, vidéos de la manifestation proprement dites seront plus parlantes qu'un compte rendu écrit. La liste des soutiens, les différentes interventions seront bientôt sur le site. Lisez-les donc plutôt que les élucubrations de la modeste chroniqueuse de cette tracto-vélo.

Sur dimanche et le retour, vous ne saurez rien, elle a dormi... sauf au moment du chaleureux accueil du car à Notre Dame par les amis réunis.