Nous quittons le Clos pendant que l'équipe termine le ménage, ce qui permet à la caravane principale de partir à l'heure. Si la météo est clémente, l'étape est plutôt rude, à cause de très jolies côtes. Pendant que nous, l'équipe orga/presse, faisons le transfert en voiture, nous sommes pendus au téléphone : appels de journalistes, de représentants d'associations qui demandent des détails pour vendredi et samedi... s'y prenant un peu tard sur le logement ou l'intégration dans le programme...
Arrivée chez Etienne HEULIN et ses chèvres c'est notre premier accueil paysan. : à nouveau, point presse, Jean Marc Guedon et Terre et Vie d'Anjou se joignent à nous pour présenter leur lutte contre 23 ans de pollution par les PCB (5000 ha souillés) ."Ils ont empoisonné nos terres et leurs ouvriers".
Le repas est à nouveau savoureux (soupe de légumes, pot au feu, fromage, fruits) toujours de producteurs locaux. Nos ''Génisses dans le maïs'', deux jeunes et talentueux musiciens, qui nous accompagnent tout au long de la caravane, nous dynamisent par leur chants. Tant de monde et d'amis, ça fait un bel anniversaire pour notre hôte Etienne, pour lequel nous chantons 'Joyeux anniversaire' Chanson aussi de ''Citoyen, sois vigilant'', de notre ami Dominique, empêché, mais que nous retrouverons samedi ; sa chanson apporte la mémoire de notre lutte et celle du Larzac (il avait à l'époque composé ''Des moutons, pas des canons''...)
Bernadette gouverne la vente des tee-shirts et sweats, décorés d'une superbe vache, chassant à grands coups de tapette des mouches/avions. Comme chacun sait, ça peut financer grassement des campagnes électorales... Pour nous il s'agit d'alimenter l'indispensable cagnotte juridique.
Nous retrouvons au gîte les copains qui assurent aujourd'hui deux "vigies citoyennes", sur le modèle de ce qui est assuré depuis trois ans à Nantes, l'une à Château-Gontier, l'autre à Sablé : présence de panneaux, tracts, pétition pour expliquer à la population comment elle est concernée par le gaspillage de terres et de fonds publics. Il existe des solutions alternatives, comme le prouve la toute récente étude économique. L'accueil est excellent, au moins une personne sur deux accepte la discussion, et parmi elles une sur deux signe la pétition. Les gens viennent d'eux-mêmes, ils sont au courant...
Françoise nous lâche (oh yes !!!! dirait Jean-Marc A.) très provisoirement pour aller défendre le dossier à la conférence de presse demain matin au Sénat.
La suite à demain...
Les photos sont en ligne sur dans l'album du site de l'acipa
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