Samedi 12 à l'aube : l'évasion des tracteurs.

Ce fut une belle épopée. Comme telle, elle méritait bien une chanson de gestes ; tout est exact, attesté par les acteurs...

Sur l'air de 'Le trente et un du mois d'août' (chanson de marins).

Le 12 novembr', au p'tit matin (bis)

A l'écol' y'a un grand potin (bis)

C'sont les tracteurs de Notre Dame

Qui quittent nuitamment Arcueil

Sans que Claude Guéant le veuill'

Refrain :

Buvons un coup, buvons en deux

A la santé d'nos valeureux

Tractoristes de Notre Dame

Et merd' au ministr' d'l'intérieur

Qui refus' l'entrée des tracteurs.

Deux ou trois flics, le r'gard absent (bis)

Les laiss'nt passer benoitement (bis)

Ils n'en r'vienn't pas, N'osent-y croire

Voilà l' périphériqu' passé

Et le Sénat est à portée.

Refrain

Plac' Honorat, les v'là garés (bis)

Ils y trouv'nt BFM-TV (bis)

Qui venait fair' ses repérages

Tout est filmé, photographié,

On leur apporte le café.

Refrain

Enfin les flics, mal réveillés (bis)

Trois heur's après sont arrivés (bis)

Découvr'nt ainsi l'entrée en ville

Se piqu'ent un' énorme fureur

Cherchent partout 200 tracteurs

Refrain

La logistiqu' est arrivée (bis)

Avec ses sandwichs au pâté (bis)

Il ne reste plus qu'à attendre

L'énorme manifestation

En plein' orga/nisation

Dernier refrain (attention changement dernière ligne)

Buvons un coup, buvons en deux

A la santé d'nos valeureux

Tractoristes de Notre Dame

Et merd' au ministr' d'l'intérieur

Qui n'a pas pu / stopper nos tracteurs.